Faut-il renoncer à la liberté pour être heureux ? Roland GORI

La promesse de bonheur faite aux peuples et aux individus ne constitue-t-elle pas à l’instar des religions et des idéologies un opium qui les prive de leur liberté ? En les berçant avec la vieille chanson de l’abondance et du bien-être, le pouvoir démocratique aujourd’hui contraint les sujets politiques à abandonner leurs libertés publiques et privées au profit de l’automatisme des procédures et des techniques. Il est grand temps de retrouver la liberté de désirer.