Marshall B. Rosenberg, docteur en psychologie clinique de l’université de Wisconsin, a mis au point le principe de la Communication NonViolente. Pour M. Rosenberg, les besoins sont à la base de la CNV car « les jugements portés sur autrui sont des expressions détournées de nos propres besoins inassouvis ». La Communication Non Violente, est plus qu’une méthode de communication, c’est une manière d’être, c’est une intention particulière.
“C’est la combinaison d’un langage, d’une façon de penser, d’un savoir-faire en communication et de moyens d’influence qui servent mon désir de faire trois choses :
- me libérer du conditionnement culturel qui est en discordance avec la manière dont je veux vivre ma vie ;
- acquérir le pouvoir de me mettre en lien avec moi-même et autrui d’une façon qui me permette de donner naturellement à partir de mon cœur ;
- acquérir le pouvoir de créer des structures qui soutiennent cette façon de donner. »
Dans son livre “Les mots sont des fenêtres (ou des murs)” aux Edition Jouvence (1999) M. Rosenberg construit la Communication non violente (CNV) sur 4 éléments : OSBD
O comme Observation : Observez mais ne faites pas de jugement de valeur et ne généralisez pas.
S comme Sentiment : Exprimez ce que vous ressentez, partagez vos émotions.
B comme Besoin : Derrière chaque émotion, se cache un besoin satisfait (sentiment positif) ou insatisfait (sentiment négatif).
D comme Demande : C’est la dernière étape de CNV. Il s’agit d’exprimer une demande. N’attendons pas que les autres devinent nos besoins, exprimons-les. Ainsi nous évitons de porter des jugements hâtifs autant que faux sur ceux qui nous entourent.