Neuro-sociologie du suicide. B. Cyrulnik

Boris Cyrulnik ouvre des voies de réflexion permettant de comprendre de plus près la cause du suicide. Tissant des liens entre sociologie et neurologie, il nous offre la possibilité de comprendre l’intrication incontestable entre environnement et cerveau. « Le cerveau est un organe relationnel » dit-il. En effet, l’environnement, les relations (les plus précoces surtout) et l’évolution sociétale ont un impact sur le développement cérébral de l’individu et ce, à tout âge. Le suicide en est un exemple qui montre à quel point la psychopathologie nécessite un regard qui se situerait à l’interface entre neurosciences, sociologie et psychanalyse.