L’appellation « syndrome d’Asperger » n’est plus utilisée depuis la publication du DSM-5 en 2013 puisqu’il est inclus dans le trouble du spectre de l’autisme (TSA) et que ses particularités sont fonctions de la présence de certaines spécifiés :
- Altération de la communication : Limitation de la réciprocité lors des échanges sociaux, difficultés à s’ajuster au niveau émotionnel, moindre initiative sociale, difficulté à décoder le langage non verbal …
- Une difficulté à créer des liens avec d’autres, à avoir des amis, des difficultés dans les échanges émotionnels amicaux et amoureux.
- Des intérêts restreints et comportements répétitifs et stéréotypés qui sont a priori une manière de contenir l’anxiété intérieure.
Le syndrome d’Asperger est peu diagnostiqué avant l’âge de trois ans et reste souvent non diagnostiqué jusqu’à ce que l’enfant ou l’adulte commence à avoir de sérieuses difficultés à l’école, au travail ou dans sa vie personnelle. De plus, les caractéristiques du syndrome d’Asperger sont souvent confondues avec le déficit d’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), ou le trouble opposition/provocation.
Pour autant lorsque le diagnostic est posé, bien des conflits, de l’incompréhension et de la détresse peuvent être épargnés. Le diagnostic est souvent vécu comme un soulagement par la personne elle-même ainsi que par son entourage.