L’index glycémique : définition et intérêt pratique

La valeur de l’index glycémique (IG) des aliments est importante à connaître pour comprendre les effets sur la glycémie et l’assimilation des sucres par l’organisme. Le Dr R. Hallouche nous explique dans cette vidéo pourquoi la notion de sucres lents (ou complexes) et sucres rapides (ou simples) est dépassée aujourd’hui. L’importance est de connaître la manière dont les sucres vont être assimilés par notre organisme.

Découvert dans les années 70, l’index glycémique (IG) est un critère de classement des aliments contenant des glucides en fonction de leur effet sur la glycémie, c’est-à-dire leur influence sur le taux de glucose dans le sang, dans les deux heures après l’absorption. Cette découverte importante a permis de comprendre que, contrairement à ce qu’on pouvait croire, chaque glucide a des conséquences différentes sur le taux de glucose et l’élévation de la glycémie. Dans les deux heures suivant l’absorption d’un aliment, l’augmentation du taux de glucose entraîne une libération d’insuline. Plus l’index glycémique d’un aliment est élevé, plus le taux de glucose dans le sang augmente et donc plus la production d’insuline sera forte. 

Or l’insuline permet au sucre de rentrer dans les cellules mais aussi de stoker dans l’organisme l’excès de sucre sous forme de graisses expliquant la prise de poids. 

L’aliment de référence est le glucose pur correspondant à un IG = 100).
L’index glycémique des aliments est réparti ainsi :

  • index glycémique faible : inférieur à 55 Les poires, les lentilles, la salade, les haricots verts comme la plupart des fruits et légumes, le chocolat noir et les produits laitiers.
  • indice glycémique modéré : entre 55 et 70. C’est le cas du melon, des fruits secs, des céréales complètes…
  • index glycémique élevé : au-delà de 70. On parle d’aliments “hyperglycémiants”. Pain blanc, bananes, riz, biscuits et barres chocolatées entrent dans cette catégorie…